Lors d'une simple journée banale...

Je commençais à royalement m’ennuyer entre les quatre murs clos de ma maison. Un silence de mort y régnait. Rien ne semblait vouloir percer cette impression de solitude absolue. Rien… Les oiseaux ne chantaient pas, la pluie de tombait pas… Rien. Absolument rien. On pourrait facilement entendre une mouche voler, enfin s’il en avait une qui se déciderait à passer par ici. Il n’y avait pas âme qui vive. Du moins pas une âme avec un cœur qui bat encore. Je ne me considérais plus comme quelqu’un de réellement vivant. Ma vie m’avait été enlevée il y a deux ans… J’en étais pas vraiment déçue, même que j’aimais mieux ainsi. Non, mais sérieusement ! Maintenant je suis immortelle et j’en suis plus qu’heureuse et voir même fière, parce que je n’ai plus à craindre que ma vie s’arrête là, maintenant, immédiatement… Enfin vous avez compris! Mais bon j’en reviens à l’atmosphère qui faisait rage dans la maison. Il y avait tellement d’action que les araignées avaient eu le temps de faire des toiles un peu partout. Le temps était long, les journées interminables et ce, à chaque jour! Mon frère était partit depuis une semaine, je ne sais où, avec je ne sais qui, mais je n’avais eu aucune nouvelles de lui depuis son départ. Cette situation commençait légèrement à m’inquiéter, puisqu’il m’avait dit de ne rien faire pendant son absence, que ça ne serait pas long… Mon œil! Une semaine! Et moi, la niaiseuse, je restais là, dans l’espoir qu’il revienne un jour prochain. Ce que j’étais débile ! Non, mais qui voudrait réellement attendre une semaine après un frère qui ne se pointe jamais? Euh… voici la réponse à ma question : moi! Peut-être que j’étais vraiment en train de capoter pour strictement rien. Il m’arrivait parfois d’avoir le sens du mélodrame… Mais seulement quelques fois! Bref, tout ce qui me trottait en tête était que mon frère avait disparut depuis un bon bout de temps et je ne savais absolument rien de ce qui se passait en dehors des quatre murs clos de ma maison. Je n’avais jamais ouvert la télévision, pas même une fois, cette semaine. Alors on s’entend que le temps est réellement long ! Écœurer de ne rien faire, je ramasser mes clés sur le comptoir de la cuisine et je me dirigeai vers la sortie de ma maison. Je passai par le salon, je fermai les rideaux et je sortis.

L’air frais emplis mes poumons d’un seul coup. Comme c’était bon ! Je me mis à regarder attentivement l’espace qui m’entourait. La forêt entourait la maison. Des gouttes d’eau perlaient à la surface des feuilles vertes. Si j’aurais été ce genre de fille, j’aurais trouvé ça mignon, mais là ça me laissait complètement indifférente. Pleins de chemins terreux partait de ma maison et s’enfonçait profondément dans la forêt. Je les connaissais tous par cœur. Je fis un demi-tour et je reculai de quelques pas. Je me retrouvai face à ma maison. C’était une demeure de riche en plein milieu de la forêt. D’un bleu pâle, l’habitation était énorme. On aurait put penser qu’une grande famille y habitait, mais non seulement deux personnes… deux jeunes… Incroyable ! Oh oui tellement… N’importe quoi ! Mais elle me plaisait cette baraque. Isolée du reste du monde, personne ne savait qu’elle existait ! Personne ne venait nous embêter lors des grandes fêtes telles que l’halloween ou des colporteurs qui venaient pour une restauration de thermostat ! Bref la grosse paix ! Je pris encore une fois une immense goulée d’air frais et je partis dans un des nombreux chemins sinueux de la forêt. Je l’avais choisi au hasard. Je ne savais pas trop où j’allais. Il me fallait seulement changer de décor et d’idées. Je marchai longtemps, prêtant attention à tous ce qui m’entourait. Une roche qui avait de la mousse verte, une branche cassée par le vent, les insectes qui jonchent le sol. Il y avait un étrange calme qui régnait dans la forêt. D’habitude on entendait au moins les crickets ! Mais là rien. Étrange… Peut-être que mon frère avait réussi à lui seul de faire taire tout le monde… Euh ouais… plutôt dans mes rêves. Je marchai encore quelques pas et je me retrouvai en plein milieu du centre ville. Plutôt tranquille là aussi. Mais qu’est-ce qui se passait à Forks ? C’était pourtant toujours bondé de monde la fin de semaine dans les boutiques, mais là, il n’y avait pratiquement personne ! Dans un haussement d’épaules, je poursuivis ma route. La tête basse pour que personne ne remarque mes yeux, je contournais habillement les rares passants que je rencontrais.

Je parcourus quelques mètres et je tombai dans le quartier résidentiel de Forks… Je me mis à réfléchir. La limite imposer par les anciens loups-garous et les vampires approchait rapidement… Il me vint à l’esprit d’aller y faire un tour… Après tout, ça ne faisait guère longtemps que j’habitais à Forks et j’étais au courant que parce que mon frère m’avait informé ! Sinon je l’ignorerais ! Embarquant dans mon plan vite fait, je me dirigeai vers la « frontière » à respecter. J’en avais marre de me faire dire quoi faire. C’est vraiment saoulant. Il y a toujours des règlements à la noix à respecter ! Cette fois s’en était assez. J’arrivai rapidement à la frontière et je la traversai mine de rien. Le temps où j’étais sage venait de s’éteindre. La nouvelle moi ressortirait bien assez tôt, et se sera pas la même fille. J’avais trop longtemps écouté et suivi à la lettre tout ce qu’on me disait. Ça l’avait assez duré. Je ne serais plus aussi calme et sage qu’avant. C’était fini. L’heure de ma rébellion venait de sonner. Si quelqu’un me barrait la route, il se transformerait en un corps gisant inerte sur le sol. Aucune pitié ne viendrait de ma part.

Je marchais tranquillement, les mains dans les poches. Je regardais tout ce qui m’entourait sans me soucier de ce qui pourrait arriver. Je marchai longtemps jusqu'à m’en user les semelles. Comme ma journée s’annonçait sans grande action, je me mis à réfléchir à différentes stratégies pour je ne sais trop quoi. J’avais besoin de m’occuper la tête de quelque chose. Quand je repris mes esprits peu de temps après, je m’aperçue que j’étais rendue à une plage… Était-ce cette plage dont tous les étudiants à Forks parlaient ? La Push ? Enfin je m’en fichais un peu plus que pas mal. N’ayant rien d’autre à faire que rien, je m’assis sur le sable tiède et je regardai l’eau. Il y avait une légère brume qui s’élevait sur la surface. Le soleil ne plombait nulle part sur l’eau et il y avait un léger vent qui amenait à mes narines cette odeur de salée. Je me laissai bercée par le va et vient continu des vagues qui remontaient le long du rivage. Je m’accotai sur mes avant bras, penchant de ce fait, mon corps vers l’arrière. Je laissai ma tête dodeliner sur mes épaules… Dommage que je ne puisse m’endormir, j’avais un si beau décor devant moi… Je poussai un soupire et fermai les yeux, me délectant de ce moment de bonheur depuis longtemps. Bon ok vous aller sûrement trouver que je ne suis pas vraiment méchante et que je suis voir même gentille, mais faut pas ce fier aux apparences, je suis sûre qu’il vous tenterait parfois de prendre un petit moment de détente dans une vie mortuaire comme la mienne.

Je laissai mes pensées voguée au gré du vent, ne me souciant de rien. J’avais la tête pleine et vide à la fois. Drôle de sensation. J’avais en tête tout les cris de mort que faisaient mes victimes avant de mourir… Quelle douceur a mes oreilles ! Je délaissai mes autres pensées pour me concentrer uniquement à ses cris. La belle vie ! Je me mis à chantonner je ne sais quel air, mais un air… Les yeux fermés, le visage impassible, je me laissai complètement aller sur le dos et je relâchai tout mes muscles d’un seul coup. J’étais dans un moment de pure détente..!

(HJ hello

)

la rencontre avec Anne avait été surprenante elle semblait connaitre nos secrets. JE soupire... on verra ça plus tard pour le moment j'ai besoin de me défouler... une petite course à travers les bois pour me dégourdir les pattes.

Mes pattes puissantes s'enfoncent dans le sol argileux et d'une petite impulsion j'entame ma course folle, l'air frais me fouette le museau, les oreilles en arrière je savoure ce moment de détente , mes blessures ne me font pratiquement plus souffrir... je ne fais pas attention je cours... imprudent

tout à coup dans un bruit effroyable je freine, des quatre pattes, je viens de me faire surprendre par.... a l'odeur nauséabonde... un vampire ! ou plutot une vampire. La poussière après s'etre envolée dans mon brusque freinage, retombe peu à peu au sol, je montre les crocs, qui est cette intrue sur mes terres ? pour tout mot d'accueil je me mets à grogner en retroussant les babines.

(HJ: Salut XD, bon j'avais pas trop d'idées alors j'ai fait de mon mieux!)

J’avais toujours les yeux fermés, ne faisant qu’écouter le son des vagues, continuant de chantonner. Autant il y avait un charme fou à cet endroit, autant il pouvait être désagréable. Il y eu une de ces odeurs. C’était épouvantable sentir ça ! Je m’arrêtai de chantonner. Évidemment, je devais m’y attendre un peu. Je n’étais pas sur le bon territoire, mais j’avais décidé de jouer la cruche et d’ignorer ce règlement. Dommage que mon moment de bonheur ait eu une si courte durée… Je m’entendais si bien avec l’endroit ! Pourquoi les habitants, eux, n’étaient-ils pas aussi charmeur ? Résignée, j’entrouvris légèrement un œil. Chouette un cabot ! Mes yeux tournèrent dans leurs orbites derrière mes paupières clauses. Poussant un petit soupire, j’ouvris les yeux au complet cette fois et je tournai la tête dans la direction du loup. Complètement décontractée sur le sol, je m’empêchais d’afficher un sourire en coin à la personne-animale devant moi. De nature plutôt curieuse, juste légèrement quand même, j’aurais bien voulu savoir qui se cachait derrière ces touffes de poils. Je mourrais d’envie de m’approcher de lui ou d’elle pour lui en arracher quelques unes d’ailleurs ! Dommage… Je n’avais pas peur de mourir, loin de là. Simplement, j’aimerais bien vivre quelques années encore ! Je finis par porter une main à mon nez. Depuis son arrivée, j’avais bien essayé de tolérer l’odeur, mais là… BEURK ! C’était insoutenable. Je posai mon regard rouge sur lui… ou elle. Arf, c’est tannant de ne pas savoir qui se cache derrière ÇA ! Bon de toute façon, à quoi bon rester étendue sur le sol, lorsqu’on sait qu’on est quelqu’un d’indésirable ? Je pourrais sur mes avant-bras pour me relever. Je m’accroupie, puis poussai sur mes jambes pour me relever complètement.

- Arrête de grogner ! Tu sais que tu ne fais peur à personne ! Même un chat ne s’enfuirait pas !

Je tournai la tête vers l’eau de la plage. Je ne bougeai pas. Si ce cabot voulait que je tourne talon et que je parte, eh bien, il venait de rater son coup. Il me fallait bien plus que ça pour que je parte définitivement ! J’avais eu le temps de mémoriser comment était la bête près de moi. Je saurais maintenant la reconnaître parmi tant d’autres. Finalement, je me sentais bien ici, alors, je décidai d’y rester. Je me recouchai sur le sol dans ma position initiale. Je ne bougerais pas de là tant que je ne l’aurai pas décidé. Je gardai cependant les yeux ouverts. On ne sait jamais ce que c’est cabot puants pouvaient faire dans notre dos. Je gardai un œil discret sur lui, prête à réagir en cas d’hostilités. Je me remis à vaquer aux occupations de mon cerveau de tout à l’heure. Qui serait assez fou pour venir me voir et me chasser ? Je n’en sais rien, mais je l’attendais. J’étais prête. La chanson que je chantais avant que ce quelqu’un m’interrompre me revint en tête. Je me remis à la fredonner tout en cessant de m’occuper que l’autre qui était là, à grogner tout seul. J’avais envie de lui rire à la figure, mais quand même étais-je assez d’humeur pour ça ? Je laissai tout de même aller un petit sourire en coin pour me moquer…

(HJ tout bonnement parfait ton message !)

Elle me tourne le dos et se moque de moi l'insolente ! depuis quand les vampires sanguinaires sont moins adeptes de la baston ? les vampires en général étaient toujours pret à se battre surtout face à un loup garou, a part peut etre les CUllen mais les raisons étaient différentes. Je grogne un peu plus fort mais elle me snobe. Pourtant elle n'a pas l'air très offensive.

un sorte de sourire s'affiche sur ma gueule, et je dodeline de la tete cherchant à comprendre sa réaction de non violence. Je ne vais tout de même pas attaquer quelqu'un qui ne cherche pas la bagarre et encore moins une femme !

Je soupire profondément et me dissimule quelques instants derrière un arbre pour reprendre mon apparence humaine.

*flute j'ai encore oublié de prendre des vetements ! * Razz

maugréais je.

je cherchais rapidement de quoi couvrir ma nudité et ne pas paraitre exhibitionniste même devant une sangsue. J'attrape une poignée de fougères et dissimule mon anatomie.

Bonsoir... et désolé de te décevoir mais les chats fuient devant moi....

hésitais je

enfin je crois.... a vrai dire... il n'y a plus de chats à Forks...on a les a ....comment dire... mangés.

lançais je en éclatant de rire devant ma tentative d'humour.

que fais tu dans ma foret ? tu es sur un territoire Quileute le sais tu ? Tu as de la chance de ne pas avoir croisé ma meute...

Je sentis de l’agitation près de moi, enfin où était le cabot. Je tournai encore une fois la tête vers lui… Euh, ou était-il ? Sérieusement, il me surprenait de ne pas m’avoir attaqué. Non, plutôt étrange. Bon j’avoue que j’aurais put l’attaquer, mais je n’étais pas d’humeur. Je secouai la tête de droite à gauche. Du même coup, mes yeux s’étaient clos. Lorsque je les rouvris, il n’y avait toujours pas de cabot, mais plutôt un gars avec une fougère à la place des vêtements. J’éclatai d’un rire cristallin. Non, mais comment rester sérieux devant une situation aussi peu normale ! Je mis ma main devant ma bouche pour cacher mon irrépressible envie de rire aux éclats.

- Bonsoir... et désolé de te décevoir mais les chats fuient devant moi.., l’entendis-je me dire.

Là je compris. Le cabot qui se tenait à côté de moi tout à l’heure n’était rien d’autre que ce garçon qui dissimulait sa nudité à l’aide d’une fougère. Je mordis dans ma lèvre inférieure pour m’empêcher de rire encore plus. Je m’assis les jambes croisées, accotant mon coude contre mon genou et dans ma paume ouverte j’y placer ma tête afin d’observer ce gars pas trop gêné. SI j’avais été lui, ça ferait vraiment longtemps que je serais partie. J’aurais bien trop été mal à l’aise, mais lui il restait planté là à me faire la causette.

- Enfin je crois.... a vrai dire... il n'y a plus de chats à Forks...on a les a ....comment dire... mangés, me lança-t-il à la blague.

Euh… ouais… d’accord… Plutôt raté comme tentative. Je m’étampai tout de même un sourire en coin, mais ce n’était sans doute pas pour les raisons qu’il pensait. Ça j’en étais presque persuadée. Enfin tant que moi je comprenais pourquoi je souriais, il n’y avait aucun problème. Je le regardai de la tête au pied… Plutôt mignon le gars. *Allons ressaisie-toi, me chicanais-je, que penserais Adam de toi ? Tu n’as pas honte ?* À vrai dire je n’avais jamais qualifié quelqu’un de mignon depuis que j’étais née. Mais bon passons. J’ai horreur de parler de ma vie ainsi. Ça faisait bien longtemps que j’avais fait une croix sur tout ce qui est amour, amitié et tous ses sentiments à la noix !

- Que fais tu dans ma forêt ? Tu es sur un territoire Quileute le sais tu ? Tu as de la chance de ne pas avoir croisé ma meute.., me dit-il.

Il venait de me ramener sur terre celui-là. J’étais complètement partie ailleurs. Je réfléchis, laissant un petit moment de silence entre nous deux. Que devais-je répondre ? Oui, je suis tellement contente que tu ne m’aies pas attaqué ! J’y aurais laissé ma peau ! Un peu plus et je lui embrasserais les pieds en le louant comme un dieu suprême ! Quand même ! Je n’étais pas tombé assez profondément pour de telles choses !

- Ce que je fais dans ta forêt ? On s’entend qu’une forêt c’est pas mal à tout le monde non ? Eh puis, au cas où tu n’aurais pas remarqué, on est sur une plage mon chou !

Ce n’était pas vraiment dans mes habitudes d’appeler les autres par des petits noms adorables, mais étant donner la circonstance anormale, je me le suis permis !

- Euh… ton territoire ? Quileute tu dis ? Ok, est-ce que je pourrais avoir des informations là-dessus ?

Ce que c’est amusant de jouer une totale innocente. Je trouvais tellement que j’avais l’air d’une imbécile. Non, mais sérieusement ! Plus nunuche que ça et on tombe aux enfers… M’enfin peut-être y en avait-il des pire que moi ! J’espérais me tromper…

- Eh bien, si tu dis que j’ai de la chance de ne pas avoir tombé sur ta… meute, eh bien d’accord, si tu le dis ! Je dois me considérer chanceuse...

Je le regardai encore un peu. J’avais vraiment envie de rire… Le pire était que les moments ou je riais étaient extrêmement rares.

- Mais explique-moi, pourquoi tu es nu ? C’est un peu inapproprié pour rencontrer quelqu’un… Surtout une fille… Ça manque un petit peu de galanterie ! Tu ne crois pas ?

Je terminai là et je me tus. J’attendis patiemment qu’il veuille me répondre, au pire des pires, il partirait et je resterais là. J’en avais rien à ciré moi ! J’avais ma journée complète rien que pour rien faire, donc aussi bien en profiter…

je m'approchais d'elle l'air sérieux bien que j'avais conscience d'etre parfaitement ridicule avec mes fougères en guise de pagne...

Vous etes bien curieuse jeune fille !

dis je d'un ton paternaliste.

Jeune vampire... pourquoi voulez vous des renseignements sur mon peuple ?

Elle m'amusait finalement j'aimais bien son ton cassant mais pas méchant plutot taquin, elle me rappelait Leah. Je l'observais attentivement, ce qui m'énervait chez les vampires c'était leur beauté parfaite... ça en devenait vexant. Quand elle parla de ma tenue, je ne me laissais pas démonter j'entamais clairement sur de moi.

Ma tenue ? mais c'est la tradition ici...;tout le monde se promène ainsi... nous évitons ainsi tout conflit de classe, à bas les codes vestimentaires.

je lui adressais un sourire taquin

d'ailleurs tu devrais vite te mettre dans la même tenue si tu ne veux pas passer pour une délinquante vestimentaire.

dis je en grimaçant effrontement. Tout à coup mon esprit vagabonda quelques secondes imaginant la vampire à demi nue et la vision était plutot très agréable, un large sourire s'afficha sur mes lèvres et mon visage rayonna.

*espèce de pervers Jake ! t'as pas honte ?.... euh non même pas ! *

Je le regardais toujours, un minuscule sourire en coin apparaissait sur mes lèvres. Mais lorsqu’il s’approcha de moi, je le perdis instantanément. Qu’il ait été souriant ou sérieux, bien que je le trouve joli, je préférais qu’il garde ses distances. Eh puis, qui était-il vraiment ? Quel était son prénom ? Je ne savais rien sur lui sauf qu’il était un loup-garou !

- Vous êtes bien curieuse jeune fille, me dit-il.

J’en restai figée. Il se prenait pour mon père ou quoi ! Non, mais plus que ça il me punissait pour avoir abordé un inconnu !

- Jeune vampire... pourquoi voulez vous des renseignements sur mon peuple ? me demanda-t-il.

Que devais-je répondre ? Oh je trouve ça fascinant toute les créatures mythiques et euh… je ne connais presque rien sur les loups-garous. Peut-être aurais-tu pu me renseigner ? Eh puis quoi encore… J’adore la négativité. Non sérieusement, comment pouvais-je répondre à des questions du genre sans me rendre complètement idiote ?

- Pour rien… Pour rien.., me contentais-je de répondre.

D’un côté j’aimais bien ce gars, mais d’un autre il restait mon ennemi quand même. Je cachai mon malaise lorsqu’il se mit à m’observer. J’avais l’impression d’être un animal de cirque. Pourquoi avait-il fallu que je tombe sur un loup-garou, la journée où je décidais enfin de sortir de chez moi ? Ça l’aurais tellement été plus simple de ne jamais le rencontrer. Mon frère me tuerait s’il venait qu’à apprendre que j’avais causé gentiment avec un ennemi dans le défaire en petites pièces.

- Ma tenue ? Mais c'est la tradition ici...; tout le monde se promène ainsi... nous évitons ainsi tout conflit de classe, à bas les codes vestimentaires, m’annonça-t-il.

Hein ? Ah oui, la discussion avec le cabot. Je ne devais pas trop m’éloigner dans mes pensées, sinon je serais une proie facile. Il me fit un sourire taquin.

- D'ailleurs tu devrais vite te mettre dans la même tenue si tu ne veux pas passer pour une délinquante vestimentaire, me dit-il en grimaçant.

J’haussai mes sourcils. Il était très comique le p’tit m’sieur ! Mais je crois que ce qu’il me fit le plus peur, fut le sourire qu’il afficha. Je ne démontrai pas ma crainte, mais le voir aussi radieux ne me plaisait pas.

- Ah oui c’est sûr ! Je vais me mettre nue devant un inconnu et un coup partit je vais faire le tour de la plage !

J’esquissai un faible sourire en coin pour démontrer mon sarcasme vu la situation. Il ne fallait tout de même pas rêvé à ce point quand même ! Voyons donc, j’avais un peu pas mal plus de respect pour moi-même que ça.

- Et si tu me dis que tu n’es plus un inconnu vue que je t’ai parlé, je t’assomme avec ce que je trouverai le plus rapidement !

Là un réel sourire fit apparition sur mon visage, dévoilant instantanément ma série de dents ultra blanche et parfaitement alignées.

- De toute façon, même si je connaissais ton nom, je doute que ça change quelque chose, dis-je plus pour moi-même que pour lui, mais ça m’intrigue, c’est quoi ton p’tit nom ?

Après tout, au moins je saurais comment il s’appellerait lorsque je me confronterais de nouveau à lui ! Ça serait peut-être un avantage, peut-être un inconvénient, mais bon j’en ferais pas un drame pour autant. Je me relevai et m’avançai vers l’eau. Étrangement, je ne voulais pas y aller, mais on aurait dit que j’avais besoin de d’y faire trempette. M’enfin je restai debout et je contempler l’horizon des mes yeux rouges sang. J’ignorais ce que je voulais, j’ignorais ce que je faisais, mais je restais là à contempler le fin fond de la plage tout en restant parfaitement immobile, malgré la présence d’un ennemi dans mon dos. Il y avait quelque chose en moi qui refusais que je lui fasse du mal. J’ignorais ce que c’était, mais j’espérais que ce n’était pas une maladie. Eh oui, la petite Elena ne savais pas ce que c’était tout ses sentiments…

j'aime beaucoup son air détaché teinté de suffisance, elle me fait rire.

Je m'appelle Jacob Black et je suis ce que tu as vu... Et toi ?

Je n'arrive pas à m'expliquer pourquoi je n'ai pas d'animosité à son encontre pourtant même avec Alice je m'étais montré suspicieux, nous étions ennemis jurés et ce depuis des décennies. Mais son caractère jovial m'amuse beaucoup, sa petite touche d'arrogance lui donne un petit coté épicé.

tu n'es pas obligée de me répondre hein ! si tu veux on se bat, et l'un de nous rendra l'âme ou alors... on se conduit en parfait loup garou et vampire que nous sommes

dis je en éclatant de rire, malgré tout ce qui c'était passé, sa présence me rendait gai.

Mais avant il faut absolument que je trouve un désodorisant tu empestes le vampire !!!!!

j'ai envie de la taquiner un peu pour prolonger notre échange

Sans le vouloir, j’étais retombée dans mes pensées. Elles vagabondaient tantôt à gauche, tantôt à droite. J’essayais en même temps de démêler tout ce que les humains appelaient sentiments dans ma tête. C’était si en désordre qu’une chatte n’y retrouverais même pas ses chatons. C’était le fouillis total !

- Je m'appelle Jacob Black et je suis ce que tu as vu... Et toi ?

- Joli nom, lâchai-je en revenant à la réalité, peu commun. C’est joli ! Euh, moi…

J’hésitais. Est-ce que je devais lui dire mon nom ou en inventer un ? Je ne comprenais pas pourquoi je n’avais aucune envie de le tabasser, de lui sauter à la gorge ou n’importe quoi d’autre de cruel. Je l’aimais bien, lui et ses blagues qui avaient tout de même le tour de m’arracher un sourire en coin. Voilà des années que je n’avais trouvé pareille personne.

- Tu n'es pas obligée de me répondre hein ! Si tu veux on se bat, et l'un de nous rendra l'âme ou alors... on se conduit en parfait loup garou et vampire que nous sommes.

Plutôt amusantes ces paroles-là. Je ne m’y étais pas attendue. Il éclata de rire. Je me retournai en faisant un quart de tour.

- Mais avant il faut absolument que je trouve un désodorisant tu empestes le vampire !

J’haussai un sourcil. Parce que lui il était inodore ?

- Tu peux bien parler Jacob ! Si moi j’empeste le vampire toi tu sens le cabot à plein nez ! Est-ce que tu avais pensé à toi aussi, de t’en acheter un ? Ça te ferait peut-être du bien des fois ! De toute façon je ne suis pas ici pour me battre, si tu veux m’attaquer fait-le, mais ça ne sera pas moi qui déclenchera les hostilités. Et puis… je ne suis pas sûre de vouloir de dire quel est mon nom, on ne sait jamais ce qui peut se passer en compagnie de cabot dans ton genre !

Je regardai sa réaction. Je voulais savoir si j’avais réussi à la piquer ou pas. De toute façon ça m’importait peu qu’il sache mon prénom ou pas. Je lui avais bien demandé le sien après tout.

- Mais bon, aller je vais être sympa. Je suis Elena Saint-James quatre-vingtième du nom !

En disant mon rang, j’eux un immense sourire. Ce n’était pas vrai que j’étais quatre-vingtième. J’étais à peine la première.

- Ça ne t’embête pas si je reste ici jusqu’à la fin de la journée ? Là sur cette plage pratiquement au même endroit ? Où je me tiens là !

Je voulais rigoler, me payer sa tête. De ce fait, j’avais pris la peine de lui dire où j’étais précisément et que j’avais l’intention d’y rester. Je regardais sa réaction, j’étais impatiente de la découvrir…

wouah vingt quatrième du nom ! rien que ça

dis je en sifflant d'admiration.

non ça me dérange pas que tu restes ici à cet endroit précis, précisément à cette place

repondis je en entrant dans son jeu.

Le reste de ta... euh comment on dit pour vous tribu ? clan ? est avec toi, tu sais les 23èmes devant toi.... ou tu joues les nomades ? J'espère surtout que Méphisto n'était pas un des tiens... parce que la je crois que sinon on va avoir un problème.

j'ai envie de la taquiner.

attends je reviens de suite.

je m'absente quelques secondes et dépose une gerbe de fleurs entre nous deux.

c'est pour atténuer nos odeurs mutuelles... c'est mieux qu'un calumet de la paix non ? plus joli en tout cas.

- Waouh, vingt-quatrième du nom ! Rien que ça !

Je commençais à douter qu’il m’écouter comme il le fallait. Il me semblait bien avoir dit que j’étais quatre-vingtième du nom et non pas vingt-quatrième… Enfin bon, je m’en moquais un peu pas mal !

- Non ça me dérange pas que tu restes ici à cet endroit précis, précisément à cette place

Parfait alors, j’avais un bel endroit pour « essayer » de relaxer ! Je me rassis et je fermai instantanément les yeux. Alors que j’allais recommencer à fredonner, il me parla à nouveau. Je dus m’interrompre pour être sûr de bien l’entendre.

- Le reste de ta... euh comment on dit pour vous tribu ? Clan ? Est avec toi, tu sais les 23èmes devant toi.... ou tu joues les nomades ? J'espère surtout que Méphisto n'était pas un des tiens... parce que la je crois que sinon on va avoir un problème.

Je fronçai les sourcils. Je ne savais pas très bien où il s’en allait. Eh puis, qui était Méphisto ?

- Attends je reviens de suite.

Il partit quelques secondes puis revint avec quelques fleurs. J’eus un air ébahis. Mais à quoi il jouait ?

- C’est pour atténuer nos odeurs mutuelles... c'est mieux qu'un calumet de la paix non ? Plus joli en tout cas.

Je fis balancer ma tête de haut en bas pour lui indiquer que j’avais saisi. Je me mis à réfléchir un petit peu. J’avais des questions pour Jacob, mais je ne savais pas trop comment les formulées.

- Dis-moi… tout à l’heure, enfin voilà quelques minutes, tu parlais d’un Méphisto. C’est qui ça ? Et euh, pourquoi est-ce que tu restes ici à me faire la causette ? C’est bien la première fois que je ne vois pas un loup égorgé un vampire parce qu’il est sur ses terres ! Tu es étrangement calme, ça me surprend, si jamais tu te demande pourquoi je te demande ça. Eh puis, je sais que tu sais que je sais que je n’ai pas le droit d’être ici, théoriquement, alors pourquoi ne me chasses-tu pas ?

Je voulais simplement une réponse. Je plongeai mon regard dans le sien. Si je n’avais pas de réponse, ça ne me dérangerais pas vraiment, cependant, c’était un comportement que je qualifiais inhabituel entre deux ennemis. Ok, moi aussi j’avais une part de ce qui se passait, mais je croyais que c’était lui qui avait la plus grosse partie du bâton étant en son territoire et pas moi. Je restais silencieuse, tout en continuant de le regarder. Mais cette fois j’étais très attentive. Je ne me perdis pas dans mes pensées. Sa possible réponse m’intéressait beaucoup trop pour que je commence à divaguer.

pourquoi je te chasse pas ?

étrange question, a vrai dire je n'avais pas vraiment de réponse.

Et bien parce que je dirai que dernièrement j'ai revu ma position sur certaines sangsues... Et pour tout te dire je crois que tu as eu de la chance de tomber sur moi et pas un de la meute et surtout Sam... sinon je n'ose présager de ce qu'il serait advenu de toi...

SOn regard est troublant

*oh Jake qu'est ce qui te prend c'est une sangsue ! tu en as trop cotoyé ses derniers temps, ça t'errone les sens....*

je quitte ses yeux presque à regret et regarde le relent des vagues se briser contre les rochers. TOut était si simple avant tout ceci... avant que nous ayons à nous transformer.

je pense à sa phrase sur Méphisto.

oh lui... c'était un taré de votre espèce.. Je veux dire...

je sais que ma phrase prete à confusion alors je m'empresse d'étayer mes propos

enfin, je veux dire c'était un grand malade et il a voulut s'en prendre à ma meilleure amie, Bella... ainsi qu'a sa famille. Nous nous sommes unis avec quelques uns des tiens pour le détruire

poursuis je presque à voix basse comme si s'allier aux vampires était un crime. Je ne savais pas à quel point ça l'était...meme les vampires ont des lois.

réalisant que soudain peut etre j'en ai trop dit, j'hume l'air et dit d'un air sur de moi

il faut que j'y aille on m'attends ! SI tu as élu domicile ici on se retrouvera surement !

et sans attendre je pars en courant tout en me transformant.

(cf la foret pour Jacob)

» Une journée bien tranquille (PV)
» Journée ordinaire [Libre]
» Journée 9 - mise au point
» Première journée ( parking du lycée)
» journée de rentrée chez les cullen