Petit cadeau pour Bella, jour 5

Je reviens du poste de police, tous ces infâmes traitres amis avec les humains protègent Bella et je suis hors de moi. Ils n'ont pas pris mon MMS au sérieux, je vais leur montrer que je ne plaisante pas.

Je prends un lièvre dans la forêt, je lui brise le cou puis je vais chez Bella en toute tranquillité car tout le monde est avec le shérif au poste de police. Je rentre dans sa chambre par une fenêtre entrouverte et je pose l'animal sur son lit. Je met sa chambre à sac, renverse toutes les affaires, je vois un cadre photo de Bella avec une femme. Je la reconnais, c'est sa mère, qui vit loin d'ici. Je le jette contre le mur, il explose et retombe sur le lit. Je retourne vers l'animal, je l'éventre d'un coup d'ongle, je brise sa cage thoracique et j'extrais son coeur que je pose sur l'oreiller.

Je veux prendre un souvenir et une idée germe dans mon esprit, je souris et je prends un t-shirt de l'humaine que je pose sur le lit à côté du lièvre, je découpe un coeur dans le tissu au niveau de la poitrine et je le met dans ma poche. Je vais pour partir mais je trouve que l'avertissement n'est pas encore assez fort. Je trempe mes doigts dans le thorax de l'animal et avec son sang j'écris sur le mur.

Bientôt...


(HJ: Tu ne m'échapperas pas Bella et si tes amis les Cullen ne me prennent pas au sérieux et n'accèdent pas à ma requête, je m'occuperai aussi de leur charmante maman. )

non aucun problème sauf que je suis beaucoup plus lourde que la dernière fois que tu m'as porté pour me mettre au lit lui dis-je en souriant. Je jettais un petit regard et vis deux voitures de patrouille se garer non loin

hum très discret murmurais-je amusée, les agents de mon père n'étaient visiblement pas doués pour la discrétion

j'approchais mes mains de la nuque de mon père et m'y accrochais alors qu'il me soulevait pour me porter à la maison

je pris ma fille dans mes bras et me dirigeais vers la maison

tu es tout aussi légère que dans mes souvenirs ma puce...

j'ouvris la porte d'une main et rentrais.

tu veux boire quelque chose avant que je te monte au lit, que je te borde et te racontes une histoires de monstres ?

je ne pus m'empêcher de rire à m'en étrangler, il voulait me raconter une histoire de monstre, pourtant je croyais avoir ma dose.
Sa phrase m'amusait beaucoup... s'il connaissait la vérité il ne se serait jamais permis de dire de telles choses. Je finis par me calmer et lui souris

non merci Rosalie m'a emené un café et un croissant tout à l'heure mais prend quelque chose toi si tu as envie, je peux tenter de te faire un petit truc à grignotter si tu veux cela n'allait pas être aisé en fauteuil mais pas impossible

je le suis mentis-je malgré moi

tu es près de moi et il y a deux voitures dehors, personne n'oserait s'introduire ici * bon cela tient plus au fait qu'un loup garou veille dans le coin mais ça je ne peux pas te le dire papa, pourtant je le voudrais tellement*

je ne pus réprimer un baillement puis je fixai mon père à nouveau
tu devrais manger quelque chose ça te ferait le plus grand bien, je ne t'ai rien vu prendre pendant la réunion, il faut que tu manges c'est important

je frottais ma main dans son dos pour la rassurer...alors que moi meme je ne l'étais pas vraiment fallait que je retourne dans la chambre pour voir exactement de quoi il en retournait même si dans les grandes lignes j'avais compris le message... c'était un message de mort contre ma fille... la chair de ma chair...

ça va aller ma puce... je suis la... a tes cotés personne ne te fera de mal

je fulminais

je savais bien que j'aurai jamais du m'éloigner de Forks et te laisser toute seule, ce salaud en a profiter pour venir ici pour te menacer...

que tu sois là n'y aurait rien changé murmurais-je entre deux sanglots

il est peut être venu pendant la réunion réussis-je à articuler. Alice et Edward l'avaient senti pendant la réunion et le message était très clair, un nouveau frisson de terreur parcourut ma colone vertébrale et je tentais de garder mon calme alors que mes sanglots se calmaient peu à peu laissant place à la peur et la colère.

papa on ne peut pas rester ici, je ne veux pas rester ici dis-je à moitié histérique

il a touché toutes mes affaires, il a tué un pauvre animal sur mon lit, il aurait pu te faire du mal criais-je

c'est hors de question de lui donner raison en désertant NOTRE maison Bella ! je vais aller nettoyer ta chambre tu vas prendre la mienne en attendant...

je la déposais doucement sur mon lit, et passais ma main sur sa joue pour secher ses larmes
j'ai deux hommes à l'extérieur... je suis la maintenant tu ne risques rien BElla je te promets... je vais relever les indices et les empreintes dans ta chambre... je laisse la porte ouverte d'ou tu es tu peux me voir...je te quitte pas d'accord ?

je pris ma cb toujours accrochée à ma veste et j'aboyais

steeve montes tes fesses ici tout de suite ! et apportes la malette de dépistage ! grouilles !

Je tremblais de tout mon être, j'étais au bord de l'hystérie, il était entré chez nous, dans ma chambre, je ne pourrai plus jamais y remettre les pieds tant qu'il ne serait pas détruit... ou tant que je ne serai pas morte

parce que tu espères que je vais regagner ma chambre comme si de rien était une fois que tu l'auras nettoyé! hurlais-je, tu penses que je vais rester une minute de plus ici ?!

Les larmes se remirent à couler alors que mon débit de paroles augmentait considérablement

je veux partir d'ici papa ! Comment oses tu me dire que c'est hors de question de lui donner raison alors que je me sens mal ici, que je ne suis pas prête d'oublier et de retourner sagement à l'endroit où il a prévu de m'enlever le coeur ! Tu as lu ce qui était écrit sur le mur, il me veut, il viendra me chercher et c'est pas tes deux abrutis d'agents qu'il l'en empêcheront, il est bien trop fort et bien trop malin pour vous ! Il sait où on habite, il veut juste me montrer ce qui m'attend et toi tu me fais rester là avec un animal mort dans MA chambre juste pour pas lui donner raison, je veux m'en aller !!! hurlais-je alors que je voyais un des policiers nous rejoindre au premier

très bien ! hurlais je aussi en levant les bras au ciel !


je fulminais contre moi, contre ce taré

on va prendre une chambre à l'hotel en attendant, dès demain je mets la maison en vente et je vais en chercher une autre... si ça dure on ira à la réserve chez Billy....

j'ouvris un peu brusquement mon armoire

je fais ta valise et la mienne

puis je me tournais vers Steeve

magnes toi fais le nécessaire ici.... et mets cette putain de baraque en vente ensuite ! Merde ! Forks me volera une deuxième fois la femme de ma vie !

( HJ : désolée Charlie je suis à la traine mais je viens d'avoir un mail très important et le temps que je saute partout j'ai zappé de te répondre )

La colère de mon père me pétrifia encore plus, j'avais l'impression de lui gâcher la vie, je tentais donc de reprendre doucement

j'ai pas dit que je ne voulais plus jamais vivre ici papa, juste que... j'aimerai un peu de temps ailleurs, le temps d'oublier... enfin de moins y penser, d'avoir moins peur déclarais-je timidement

Je pensais à son idée d'aller à la réserve, ce n'était pas déplaisant, jake sera là pour veiller sur moi, mais il y avait Billie... Il était humain il n'était pas question de le mêler à tout ça, ni la meute de Jake, les Cullen étaient déjà impliqués je ne voulais pas rallonger la liste. De plus à cause du pacte, Carlisle ne pourrait pas venir faire les soins... Non de mon vivant je n'irai pas semer la pagaille à la push

il n'est pas question de mettre Billie et les siens en danger, l'hôtel ira très bien. Tu es déjà en danger à cause de moi ça suffit

je baissais la tête pleurant silencieusement

mon dieu je n'aurai jamais du revenir à Forks, je suis en train de gâcher ta vie, et celles de tellement de gens.

* Si Mephisto n'arrive pas à m'avoir il fera du mal à Esmée, aux Cullen, peut être même à Jake... Il ne faut plus qu'ils me protègent c'est trop dangereux, le risque est trop important*

je me sentais tellement coupable, mon père serait tellement plus heureux sans moi

je savais instinctivement à quoi elle pensait.. et l'idée même qu'elle puisse y songer me brisait le coeur... quand allait elle comprendre que c'était mon role de père que de la protéger et que je le faisais avec plaisir.

Ok va pour le motel alors... les gars monteront la garde devant... et moi je te quitte pas d'une semelle...

un peu calmé je me rapprochais d'elle et m'assit sur le lit à ses cotés, je caresse doucement sa joue, puis remonte une de ses mèches qui lui barrent le front, et la force légèrement à croiser mon regard.

ma puce... tu n'es responsable de rien... et otes toi de la tete une fois pour toutes, que tu ne gaches pas ma vie... ma vie a été splendide deux fois... la première quand Renée t'a ramené de la maternité et la seconde quand tu es revenue à Forks même si je sais que tu n'es pas revenue pour moi...

je lui souris, finalement la vérité était facile a dire... la vérité du coeur sortait et libérait en même temps un bien etre peu conventionnel vu les incidents...j'avais retenu ses mots si longtemps qu'ils étaient devenus une douleur intérieure latente.

Allez ma puce on va a l'hotel ??? dis je ne m'efforçant de sourire.



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