Jour 3: Fin des cours ( les casiers, lycée)

Me dirigeant vers nos casiers, j'ouvris le mien avec mon code secret, code qui était le même depuis toujours à savoir la date de naissance de ma Rosalie.

*Enfin sa vraie date de naissance, hu hu et non celle qui est marquée sur son bulletin scolaire !*

Ouvrant mon casier, je retrouvai mes vieux souvenirs. J'aimais faire semblant d'avoir une vie de lycéen normal. Enfin presque. La photo de ma Rosalie datait des années 1950 et là, cette lettre de Carlisle remontait à plus de 20 ans en arrière. Et là un vieux disque 45 tours que mon frère m'avait donné.... Caressant la joue de Rosalie sur la photo, j'entendis:

Dis donc ta meuf, pas mal mais elle les a trouvé où ses fringues ?! suivi d'un rire groupé.

Je me retournai et vis un groupe de jeunes gens en train de me fixer. Six enfants gâtés, qui jouaient les caïds en rentrant en courant le soir chez les parents pour ne pas être en retard au diner... Bref tout ce que j'adore.

Je te demande pardon ? lui dis-je, sourcil dressé, les yeux flamboyants.

Les rires repartirent de plus belle.

Je te demande pardon ? me singea un des jeunes.

Le fixant intensément, un grognement interne commença à monter en moi, ce mélange d'ondes négatives, de patience arrivée à terme et de colère animale. Celui qui semblait être le chef du groupe se mit à pâlir.

*Je pense que s'il avait pu mettre un mot sur ce qu'il ressent, il aurait employé le mot "Peur"*

Je fis un pas en avant et la troupe se carapata.

*C'est surement pour ça que notre famille est considérée comme étrange, huk huk huk*

Et mes pupilles redevinrent normales.

Le cours s'était enfin fini il m'avait paru interminable. J'avançais tout en chantonnant dans les couloirs quand tout à coup je LE vis; il était la près de son casier... Je tournais la tête de droite à gauche... pas de ROsalie en vue pour une fois il était seul...enfin presque visiblement une troupe de lycéens était avec lui et déguerpit rapidement.

* Ohhh mon dieu Emmett... allez Shary...sourit... va lui parler... mon dieu son corps...waouh...*

je m'avançais en replaçant ma longue coiffure de feu

Bonjour Emmett...

dis je avec un large sourire.


(HJ j'ai pas pu m'empecher tu es tout seul pas de ROsalie en vue )

J'étais à nouveau en train de faire du rangement dans mon casier quand j'entendis une voix cristalline.

Bonjour Emmett...

Je me retournai pour reconnaître celle que l'on appelait Sharpey Blood. Plutôt mignonne, pour une humaine, assez distinguée et une odeur très plaisante arriva à mes narines. Un parfum frais, fruités, très délicat. Elle le portait et cela lui allait bien.

Bonjour Sharpey, lui répondis-je avant de me remettre le nez dans mon casier.

*Pauvre créature.*me dis-je en moi-même. *Si Carlisle ne nous avait pas appris à réprimer notre envie de sang humain, je te croquerai comme un biscuit apéritif, bien que cela fait longtemps que je ne connais plus le goût du biscuit apéritif.*

Elle me regardais avec un grand sourire. Par politesse, j'hasardais un:

Comment vas-tu aujourd'hui ? Cela fait longtemps que je ne t'avais pas croisé.

Oh si...j'ai toujours été la...

* pas très loin derrière toi... mais une blonde cachait toujours ton angle de vue..*

Ca peut aller...en fait

Je fis une petite moue mutine
J'aurai bien d'aide en fait et vu ton...enfin ta musculature...je me disais que peut etre tu voudrais bien m'aider ? hasardais je


Il fronça les sourcils mais afficha tout de même un petit sourire satisfait.

Voila en fait... j'aurai besoin d'un coatch sportif personnel...j'ai besoin de m'entrainer mais toute seule je fais un peu n'importe quoi..

*Bon bon bon, et que fais-je moi dans ces conditions..... ?*

Un coach personnel, c'est bien ça ?

*Alors d'une, soit je lui dis non et je passe pour un mufle, soit je lui dis oui et c'est ma mort que j'approuve.*

Et bien, en quoi une aussi jolie femme comme toi aurait besoin de sculpter son physique ? Je pense que ce serait superflu.

Je refermai mon casier. Elle était toujours là. Elle avait toutes les armes d'une jeune femme et savait dangereusement s'en servir, pour une mortelle.

Alors, sinon, quoi de neuf ?

je feignis de ne pas entendre sa dernière question

*oh tu vas pas t'en tirer comme ça mon tout beau ! c'est Shary que tu as face à toi !*

disons... je passais mes mains le long de mon corps, j'ai quelques zones rebelles un peu disgracieuses, visibles uniquement par un oeil expert evidemment ! NOn puis en plus je suis nulle en sport et si jamais ça fait baisser ma moyenne générale mon père va me tuer... allez s'il te plait Emmett tu veux bien m'aider ????

je plongeais mon regard dans le sien, en lui faisant des yeu de chiens battus

Étant humain, je me souvenais que j'avais du mal à soutenir un regard de chien battu d'une jolie demoiselle... et encore plus de résister à une quelconque demande en la matière.
Derrière le casier, devant Sharry..... et aucun membre Cullen pour me sauver et la sauver par la même occasion.

*Pauvre mortelle, si tu savais.... Mais bon tu l'auras cherché.*

Très bien, lui dis-je en jouant à son propre jeu, je ferai en sorte que ces zones rebelles disparaissent au plus vite. Je te propose de se retrouver après les cours chaque mercredi et nous irons courir en forêt.

Par contre, je te préviens, je serai impitoyable. Si tu flanches, je ne renouvellerai pas l'expérience.

*Avec un peu de chance, elle se démoralisera avant....*

(HJ désolée j'ai eu quelques problèmes de connexion... sfrbox c'est nul !)


mon regard se mit à scintiller quand au final il accepta de m'aider.

Oh merci Emmett tu es vraiment un ange ! je te promets que je serai une élève exemplaire, assidue et dévouée....

*et en courant derrière toi je pourrai admirer ton merveilleux postérieur.... *

Le mercredi ? aucun problème pour moi et la foret me semble un endroit ideal pour s'entrainer, merci beaucoup Emmett dis en me hissant sur la pointes des pieds et en lui déposant un baiser sur la joue

*oh il est glacé...c'est étrange mais....pas désagréable..*

Cette bise fut.... agréable je devais l'admettre.... mais l'exposait au danger. Je sentais dans mes veines le besoin de me saisir d'elle et d'en abuser par tous les moyens mais j'étais rodé à ce type d'exercice et contint ma fougue.

"Hum bon," dis-je en me dégageant. C'est pas tout mais je dois retrouver les miens hein.

Je me retournai et fermai mon casier.

Au revoir Sharpey, sois prête pour mercredi soir.

Et je filais à grandes enjambées, yeux flamboyants que je tentais de dissimuler, vers une salle où se trouvaient surement les miens.

[TOPIC DETERMINE]