(HJ: Je commence à mettre mon bazar, si vous ne trouvez pas ça bien vous n'aurez qu'à me le dire, je changerai!)
Je regarde la liste de noms que je viens de sortir de ma poche. Sur les 18 que j'ai inscrit, il n'en reste plus que 4. Tous les autres, les passagers et l'équipage de l'avion sont déjà morts. Leurs coeurs, arrachés sans ménagement, trônent dans une de mes nombreuses caches secrètes disséminées sur la planète toute entière. Ils ont souffert, ils l'ont bien cherché. On ne se moque pas de moi. Personne, jamais. On ne me traite pas comme un paria, moi qui suis un être surhumain, parfait. Ils m'ont manqué de respect, tout ça parce que je n'étais pas assez discret, car j'ai lutté contre mon envie de les déchiqueter et de boire leur sang et que j'étais bruyant et agité.
Le nom suivant sur mon morceau de papier me fait saliver de plaisir rien qu'en le lisant. Isabella Swan. J'ai pu rassembler tous les renseignements nécessaires sur chacun des humains qui m'ont humilié et je compte bien les utiliser. Pourquoi n'utiliser que mon flair alors que ces stupides humains ont inventé ces merveilles que sont les bases de données? Mais le plaisir de la traque est beaucoup plus fort lorsque j'utilise mes sens. Cependant, pour cela il me faut sentir son odeur.
Je viens alors discrètement devant une petite maison typique de la région, je sens l'odeur sucrée de son sang, son parfum imprégnée dans l'air autour de sa maison et je tente de me souvenir du visage qui y est associé. Impossible... Je ne fais jamais attention aux humains insignifiants. Je garde son odeur en mémoire et je m'éloigne vers la forêt toute proche.
*Bientôt Isabella tu vas mourir, comme tous les autres, tu recevras le châtiment divin que tu as mérité. Mais avant ça, tu vas souffrir, longtemps.*
(CF: La forêt, avec Sharpey)
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