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| Sujet: Et de un/jour?/Alone Mar 1 Sep - 23:18 | |
| L’air sentait si bon. Un milliard de parfums différents. Jamais je n’avais pu goûter à tant de fragrance en tant qu’humain. Ce temps était révolu. Pourtant, ma soif devenue insupportable m’empêchait d’avoir des pensées cohérentes. Et l’odeur des humains sur les sentiers qui parcouraient les bois me rendait fou. J’avais tant besoin de leur sang. Jane n’était pas rentrée dans les limites de la ville. Elle m’avait simplement donné l’autorisation d’y chasser. Autorisation qui ressemblait plus à un ordre. « Nourris toi, avait-elle dit, autant que tu le souhaite, mais aucun humain qui survivra ne devra pouvoir témoigner. Ton existence doit rester secrète pour eux. Et ne quitte pas la ville. Si tu croise un vampire, ce sera sûrement un Cullen. Ils sont fous et dégénérés. Évite-les. Surtout s’ils sont plusieurs. Si tu en trouve un isolé, n’hésite pas à te battre tu es puissant et entrainé. »
Elle avait raison. Elle m’avait apprit à contrôler ma force et mes réflexes. J’étais plutôt fier de moi. Mais pour l’heure, j’avais soif…soif, horriblement soif. J’avalais une gorgée d’air et me laissais imprégner de ce qu’il m’amenait de parfum humain. A grande vitesse je suivais le trajet que menait un sentier. La, je tombais sur une promeneuse. Ma première proie… J’aurais voulu pouvoir prendre le temps de la séduire, de l’attirer dans mon piège, de m’attarder sur son physique… Impossible, ma soif était trop immense… Je respirais pour vérifier qu’il n’y avait personne dans les alentours puis me jetais sur elle.*** C’était encore meilleur que ce que j’avais pu espérer. C’était tout bonnement divin, si je puis dire. Je relâchais le corps et avec le tranchant de mes ongles maquillais les deux trous de mes crocs en une longue estafilade. Ainsi on penserait qu’elle venait de se faire égorger. Je plaçais le cadavre dans les feuilles, dont je l’en recouvrais partiellement en prenant soin de lui arracher un peu ses vêtements et de rajouter quelques traces de luttes potentielles. Enfin, je tirais de sa poche son argent et m’envolais dans les arbres. C’était un crime qui pouvait paraitre tout à fait humain. En courant, je me rendis compte que je riais de mon habileté. Et je pris conscience, que je ne me sentais absolument pas mal d’avoir tué une humaine. Au contraire, j’étais revigoré. Je me sentais plus fort que jamais. Mais j’avais encore soif, tellement soif…Topic terminé Cf : rues de Forks |
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