retour de la pièce de musique

j'avais toujours mes mains autour de lui, mon cerveau me disait pourtant de le lâcher pourtant mes mains s'y refusaient, c'était extrêmement gênant. J'émis un petit rire nerveux lorsqu'il me dit de lui parler de ce qui n'allait pas, je me voyais tout à fait le faire

* oh tout va bien Edward, l'idiote que je suis a juste cru que tu allais l'embrasser avant de revenir à la réalité* je secouais la tête et ne pus m'empêcher une réaction sur le fait qu'il serait plus simple pour lui de lire dans mes pensées
non surtout pas ! dis-je un peu plus fort que nécessaire.

tu trouverais ça vraiment ridicule et je tiens à conserver le peu de dignité qu'il me reste

J'eus le malheur de relever la tête et de croiser son regard quand il me demander de lui ouvrir mon esprit. Mais était-ce vraiment mon esprit que j'avais envie de lui ouvrir ou mon coeur ? Mais si mon coeur avait envie de s'ouvrir à Jake... Je fulminais intérieurement j'étais totalement perdue, la seule chose que je savais c'est que je ne pouvais envisager ma vie ni sans l'un ni sans l'autre, aucun des deux n'étaient réellement des amis à mes yeux. Je savais également que Jake m'aimait, Edward lui m'appréciait et cela faisait toute la différence entre eux. Je revins à Edward et me perdis une nouvelle fois dans son regard

je ... non laisses tomber d'accord, ça vaut mieux dis-je en trouvant enfin le courage de détacher mes mains de son cou.

rien d'important, ne cherches pas à en savoir plus s'il te plait lui dis-je implorante en fixant son regard doré. Je restais quelques secondes à le fixer en silence, cherchant à comprendre le débat intérieur qui se menait en moi, je voulais deux personnes tellement différentes et pourtant complémentaires, le feu et la glace... Mais je n'avais le droit de n'être avec aucun d'eux, je n'étais qu'humaine. Dire que je pensais à ça alors que je serai peut être morte dans quelques jours...
Ma main remonta lentement sur sa joue, appréciant la froideur qui s'en dégageait. Je me mordillais la lèvre, consciente que je n'aurai pas du faire ça et je plongeai à nouveau dans ses yeux fabuleux. Ma main descendit le long de sa joue avant que je ne la repose gênée

( HJ : je suis désolée Ed mais j'ai vraiment un gros mal de tête alors je vais m'allonger, à demain)

Le contact de sa peau sur mon visage m'électrisa. Je la sentais brulante, en contraste total avec ma peau si froide... Sa peau était d'une douceur exceptionnelle, elle était simplement parfaite. Lorsqu'elle enleva sa main, je ressentis une frustration intense, un manque terrible. Un murmure m'échappa, mon regard fixé sur sa lèvre qu'elle se mordillait.

Bella...

J'ajoutais ensuite, à voix haute

Tu as la main très douce, c'est impressionant, très agréable de sentir ce contact sur ma peau. Vraiment, ton futur petit ami sera très chanceux!

*J'espère que ce sera moi et que les visions d'Alice se réaliseront... Mais il ne faut pas rêver, elle semble craquer pour Jacob... Enfin, je ne baisserai pas les bras, comme je lui ai dit juste avant!*

Je lui souris

Enfin... Si tu préfères que je ne pose plus de questions, il suffit de le dire, tes désirs sont des ordres Bella! Mais tu dois savoir que je me tiens à ton entière disposition, je ferai tout ce qu'il faudra pour que tu te sentes le mieux possible!

(HJ: Si c'est comme ça que tu postes quand tu as mal au crâne... )

( HJ : lol merci, pourtant j'ai cru que je n'arriverai jamais à le terminer, mais ça va mieux aujourd'hui, je suis en pleine forme )

je me mordis la lèvre inférieure avec un petit sourire coquin, bien décidé à me sortir de l'embarras dans lequel je m'étais mis quelques secondes plus tôt

tout ? T'as pas peur, je pourrai en profiter pour te demander... d'embrasser Mike ou Jake par exemple, je trouverai ça très distrayant.

je ne pus contenir un léger rire en voyant sa tête puis j'ajoutais
ce que tu peux être premier degré parfois, je croyais que les v... les gens comme toi étaient moins déconcertés par des petites taquineries humaines.

je lui souris repensant à ce qu'il avait dit sur mon contact, j'en étais ravie, bien plus que je ne l'aurai voulu. Mais il n'était pas bon de penser à cela, trop de choses rentraient en jeu dans cette histoire.

mon futur petit ami... oui c'est certain... Il va adorer rencontrer mon père et sa plaque de sheriff pour un interrogatoire en règle, oh remarque je pourrai toujours le lier à mon poignet avec les menottes de mon père pour être certaine qu'il ne s'enfuie pas répondis-je en souriant. ça c'est une chose qui ne risque d'arriver qu'à moi, je suis sûre que tes parents ne te feraient jamais subir une telle humiliation si tu ramenais une petite amie à la maison, ils ont l'air tellement ouverts et gentils, mon père lui est... protecteur, un contraste total avec ma mère. dis-je en souriant légèrement en repensant à Renée

Je grimaçais légèrement en imaginant Jake et Edward en train de s'embrasser, quelle horreur ! Je devrais raconter ça à Jake plus tard, juste pour voir sa réaction, ça risquait d'être amusant, un incroyable cap ou pas cap qu'il ne releverait pas. J'avais enfin trouvé un cap pour le coincer

ce serait du gachis murmurais-je amusée avant de me reconcentrer sur les paroles d'Edward

J'écraquillais les yeux, avait-il employé le tu concernant une éventuelle rencontre avec ses parents, avais-je bien entendu ? Il enchaina avec une question et je me tassais sur le sofa songeuse, peut être que j'avais entendu ce que je voulais entendre, peut être que j'étais en train de devenir folle. Ou peut être qu'il l'avait vraiment dit, il était tellement... hors de portée. Je ne pus m'empêcher un soupir de frustration avant de me décider à répondre à sa question.

ma mère est... elle est incroyable. Beaucoup moins protectrice que Charlie. Je crois qu'elle veut avant tout que je sois heureuse, peu importe le garçon que je fréquente... Elle me fait confiance et elle a confiance dans les choix que je fais même si elle me trouve un peu trop mature pour mon âge mais il faut bien que quelqu'un le soit dans la famille.

je souris de manière nostalgique en repensant à elle, elle me manquait tellement.

Elle agit beaucoup sous l'impulsion, elle est tête en l'air aussi, et ses expérience cullinaires sont désastreuses. Je l'adore. Je crois qu'elle aimerait que je trouve quelqu'un, je suis même persuadée qu'elle désespère que ce moment arrive un jour. terminai-je en souriant

D'après ce que tu dis, on dirait vraiment que c'est toi la mère de famille! Loin de l'autorité paternelle, c'est toi qui assume tout à la maison et ça ne m'étonne pas de toi Bella. Tu es si intelligente, si vive, si gentille avec les gens! Franchement je t'admire... Je n'avais encore jamais rencontré personne comme toi, tu es juste formidable et je suis très fier de te connaître!

Je lui souris, puis je retins ma respiration, me concentrant sur mon objectif que je fixais du regard, sa joue... Au prix d'efforts survampiresques je m'approchai lentement de son visage, pensant très fortement dans ma tête *Ne bouge pas...* Je tendis les lèvres et je déposai un baiser sonore sur sa joue, presque à la commissure de ses lèvres pulpeuses. Je me reculai ensuite et j'ajoutai, avec un sourire timide.

Et puis sincèrement, tu es la "maman" la plus sexy de la terre, ça ne fait aucun doute!

J'avais mimé les guillemets avec mes doigts et en abaissant mes mains je déposai la droite sur celle de la jeune femme, la regardant tendrement, droit dans les yeux.

Peut être avais-je trop parlé, je ne voulais pas qu'il pense que ma mère était incapable de s'occuper de moi. Elle le faisait très bien, elle était juste tête en l'air et je me devais de lui rappeler les choses mais je n'étais pas la maman de la famille, enfin pas exactement. Mes pensées furent perturbées par sa bouche, froide, contre ma joue. Ma respiration s'accéléra sans que je ne puisse la contrôler et je me retins de tourner la tête aux prix de gros efforts. Je le fixais incapable de dire quelque chose, je n'avais d'ailleurs même pas écoutée sa dernière phrase. Je sentis sa main se poser sur la mienne et un long frisson me parcourut.
Lui d'habitude si distant... Se pourrait-il que je n'ai pas rêvé ce qui avait failli se passer dans la salle de musique...

je n'assure pas tout, j'aide juste un peu balbutiais-je

Mon regard descendit sur sa main posée sur la mienne et je tournais ma main lentement pour attraper la sienne avant de lui jetter un petit regard craintif, ne sachant pas trop comment il allait prendre ce geste.

Je soupirais quelque peu soulagée de voir qu'il ne me repoussait pas, qu'il ne reculait pas non plus. Au contraire il avait même entrelacé ses doigts aux miens. Je fermais les yeux quelques secondes pour mieux apprécier ce contact qui je le savais allait être bref, il avait toujours peur que je n'attrape froid.

J'eus mal au coeur de le voir baisser la tête, triste après cette dernière phrase et je serrais sa main un peu plus fort pour lui montrer que j'étais là, que je voulais être une véritable amie digne de lui, peut être même une confidente s'il me permettait d'avoir cette place auprès de lui

tu as l'air de souffrir de ta... je cherchais mes mots ne voulant pas le froisser condition. Je me doute bien que ça ne doit pas être facile pour vous, tu dois sans cesse faire attention à tes faits et gestes, à protéger ton secret, à ne pas pouvoir te laisser aller à celui que tu es vraiment avec les gens... mais tu as quelque chose que la plupart des gens recherchent, une famille qui t aime et qui serait prête à tout pour toi. je caressais sa main du bout des doigts, n'aimant pas le voir comme ça, depuis le début je ne voyais que le bon côté à la vie vampirique, je n'avais pas envisager que l'un d'eux pouvait regretter son humanité.

est ce que je peux faire quelque chose pour toi ? demandais-je timidement alors qu'il relevait la tête et que je plongeais mes yeux dans ses prunelles dorées.

Sa main sur la mienne, entrelacée, ses doigts qui parcouraient ma peau sur quelques centimètres, tout celà me mettait dans tous mes états. Elle avait un don, c'était évident, celui de me rendre totalement fou, de me subjuguer... J'avais toutes les peines du monde à me concentrer sur ses mots tant ses gestes avaient un effet puissant sur moi. Mais sa douce voix me ramena à la réalité de notre discussion.

Ce n'est pas facile non, surtout qu'il nous est presque impossible d'avoir des amis en dehors de notre espèce, tu es la première humaine avec qui je me lie depuis 90 ans Bella, tu n'imagines pas à quel point te parler, te toucher, te sentir près de moi, ton parfum ennivrant qui chatouille mes sens me font du bien! Je veux te remercier d'être ici, de me faire confiance, de ne pas fuir en ma présence.

Je m'arrêtais un instant, pour la contempler, puis je repris.

C'est vrai que j'ai une famille géniale que tout le monde peut envier... Mais si je n'avais qu'une seule chose à demander, qui répondra en plus à ta dernière question, ce serait que tu restes aussi proche de moi, tout le temps... C'est un de mes souhaits les plus chers!

J'entendis ensuite les pensées de Carlisle, qui rentra dans la pièce dans la foulée.

D'accord papa, occupes toi bien de cette merveilleuse jeune femme! Je vais retrouver Alice... A tout à l'heure Bella!

Je désentrelaçai ma main de celle de Bella, je lui souris et je me levai. Une fois sur le pas de la porte, je lui jetai un dernier regard, lui souris à nouveau et je sortis en direction de la cuisine.

(CF: La cuisine)

oui... je veux dire non répondis-je gênée

Je laissai un silence s'installer un long moment, me remémorant le contact de la main d'Edward sur la mienne avant de secouer la tête, ce n'était pas le moment de rêvasser. Je me souvenais ensuite de ses paroles

c'est juste que... j'hésitais me mordillant la lèvre, stressée, je ne voulais pas trahir Edward, avait-il déjà expliqué à sa famille qu'il ne se sentait pas pleinement heurex... Je ne voulais pas non plus que Carlisle pense que je me mêlais de ce qui ne me regardait pas, en même temps c'était un peu ce que je faisais.

Edward a l'air tellement... je cherchais le bon mot seul... Enfin non pas seuls vous êtes là et il vous aime autant que vous l'aimez mais il a l'air... je n'arrivais même pas à mettre des mots sur sa mine triste qu'il avait affiché quelques instants plus tôt, je laissais donc ma phrase en suspend. Edward n'apprécierait sûrement pas que je me mêle de sa vie, je n'avais pas à le faire d'ailleurs.

je vais bien dis-je dans un sourire forcé. Voyant son air réprobateur je fis une légère grimace

je vous assure... je suis juste un peu... troublée mais je vais bien.

Je réfléchissais encore à ce que le docteur Cullen venait de dire, si je comprenais bien pour lui Edward se sentait seul parce qu'il n'avait pas de femme vampire dans sa vie. Mon amitié d'humaine insignifiante ne changerait donc rien à son malheur, il lui fallait une compagne, vampire... Je grimaçais à cette idée, je n'avais pas vraiment envie qu'il se trouve une copine, mais si c'est comme ça qu'il devait être heureux... Je me surpris à dire

peut être que vous devriez lui forcer un peu la main... Il ne peut pas passer l'existence tout seul à se morfondre, il ne mérite pas ça

je fis une petite moue d'excuse au docteur Cullen, j'avais tendance à trop m'emporter lorsqu'il s'agissait d'Edward
je sais que vous êtes très présents pour lui, il vous aime plus que tout mais ça doit être difficile pour lui d'être le seul à ne pas avoir de moitié avec qui partager l'existence et... je n'aime pas le voir triste, ça m'est insupportable finis-je timidement

Je me renfrognais lorsqu'il rit, consciente de ne rien savoir et de me mêler de choses qui ne me concernaient pas.

je sais bien que vous ne lui imposez rien... Je me tus ce n'était pas le moment de blesser le docteur Cullen sans le vouloir, je connaissais ma maladresse et puis si Edward ne disait rien à sa famille, peut être qu'en réalité il s'y faisait très bien... Mais alors pourquoi regrettait-il l'humanité... Est-ce que le docteur Cullen regrettait moins l'humanité parce qu'il avait une épouse...Je n'y comprenais plus rien

* mêles toi de tes affaires Bella, ça te regardes pas*

mes blessures vont bien... si ce n'est que je ne peux pas poser le pied par terre et que ça m'embête parce que je compte bien être au lycée lundi à 8h précise

ça ça m'étonnerait ! tu as besoin de repos et puis... tant que ce malade rode dans le coin tu restes sous notre protection... et celle de ton père !

il retira delicatement le pansement qui enserrait la jambe de la jeune femme

tu peux t'allonger un peu, que je bloque pas la circulation de ton sang en refaisant le pansement.

la blessure n'était pas très belle... il grimaça, ça saignait encore beaucoup plus que ça ne devrait. IL fallait a tout prix qu'elle arrete de gesticuler dans tous les sens