dans le couloir devant la porte (bella charlie) (jour 4, salle de bio, lycée)

je regardais mon père émue
* moi aussi je mourrai immédiatement s'il t'arrivait quelque chose c'est pourquoi il vaut mieux que je m'éloigne*

papa je...

Je n'eus pas le temps de continuer ma phrase qu'Edward débarqua dans le couloir, m'entrainant pas le bras. Je le fixais quelques instants avant qu'il ne parle, j'étais contente de le voir, mais il prenait des risques en me parlant, il ne respectait pas vraiment la prise de distance en public que son père nous avait demandé. J'écoutais ce qu'il avait à me dire, je savais bien qu'il avait raison mais je ne risquerai pas la vie de mon père pour sauver la mienne et rester près de lui, même si j'en avais terriblement envie.Je vis mon père se diriger vers nous, hors de lui avant que je n'ai eu le temps de dire quoi que ce soit à ce bel adonis.

papa s'il te plait lui demandais-je suppliante, ne lui parles pas comme ça il n'y est pour rien et ça le regarde aussi

en quoi ça le concerne ??? tu le connais depuis quelques jours ???c'est quoi de la camaraderie face à l'amour paternel ????

j'étais mort de trouille, à l'idée de perdre ma fille, comment un ado pouvait il comprendre ce que je ressentais ou oser prétendre ressentir la même chose

Cette conversation est privée , Edward rentre chez toi avec les tiens et laisses moi gérer ma vie et protéger ma fille comme bon me semble

je posais une main sur l'épaule de mon père pour tenter de l'apaiser
Il n'avait pas tort je ne connaissais Edward que depuis quelques jours et je connaissais mon père depuis ma naissance, seulement j'étais tombée profondément amoureuse d'Edward. Il fallait d'ailleurs que je lui parle je ne voulais pas qu'il prenne des risques pour moi.

ce n'est pas de la camaraderie, Edward est bien plus qu'un camarade il est...
je me mordis la lèvre, la façon dont j'avais prononcé cette phrase laissait clairement voir ce qu'il était, je devais me reprendre, Edward n'avait peut être pas lu les pensées de Carlisle il n'était donc pas utile de faire une déclaration qui me donnerait la honte de ma vie... en même temps ma vie allait être courte apparement...

c'est un ami... et mon partenaire de bio aussi tu te souviens. Je ne peux pas lui parler quelques minutes s'il te plait ? lui dis-je suppliante souviens toi de ce qu'on a dit sur ma vie sociale et... il compte pour moi dis-je en fixant mon père dans les yeux

J'avais à peine ouvert la bouche pour répondre à Charlie que Bella s'adressa à son père. Je restais la bouche ouverte en entendant ses paroles. J'étais vraiment fasciné par l'aplomb, le courage de cette jeune femme. Chaque seconde à ses côtés me montrait à quel point j'étais dingue d'elle. Je m'en rendais compte petit à petit mais j'en étais maintenant certain, je ne supporterais pas qu'il lui arrive quelque chose, il fallait que je la protège et je comptais bien tout mettre en oeuvre pour ça. Malgré tout, il fallait rester discret et je ne pouvais pas décemment expliquer à son père que je serais une meilleure protection que tous ses agents réunis. Je fermais donc ma bouche et je restais aux côtés de la jeune femme, attendant que son père répondre.

*Je compte pour elle... c'est génial!*

parfait ! dis je vexé

Edward tu la ramene à la maison Todd vous y rejoindra, puisque je sers à rien ici et que ton amitié à plus d'importance que ta vie..., je pars patrouiller !

Je passais devant Edward sans le regarder, j'ouvris la porte et lançais aux élèves

vous rentrez tous chez vous par deux ou trois et vous n'en sortez pas de la journée, prenez régulièrement des nouvelles des uns et autres. Un de mes officiers passera tous vous voir.

Je refermais la porte, et sortir mon arme pour m'assurer qu'elle était chargée et prit la direction de la sortie

je jettais un regard désolée à Edward avant de courir pour rattraper mon père. Je fus ravie de constater que je n'avais pas trébucher, je devenais moins maladroite quand j'étais sous pression. Je le rattrapais par le bras

je ne veux pas que tu ailles patrouiller c'est dangereux et tu ne sers pas à rien mais je... je...

* tais toi Bella c'est pas le moment de lui dire que tu es tombée amoureuse*

tu ne peux pas me parler comme ça et partir en ne sachant pas si tu me retrouveras en rentrant dis-je blessée à mon tour. Je me sentais coupable mais ne le serait-il pas également si cet homme, ce loup ou ce vampire peu importe ce que c'était ne me trouvait et ne me tuait avant qu'il ne rentre

je ne voulais pas te blesser mais je ne réagis pas normalement quand il est là dis-je en sachant que mon père comprendrait que je parlais d'Edward. Je ne ne savais plus quoi faire, je repensais à celui qui en avait après moi et les larmes que je contrôlais depuis le début de la conversation avec mon père coulèrent enfin

et s'il me trouvait papa... Je n'ai même pas répondu au mail de maman, on a même pas eu le temps de regarder un match et que tu m'entendes me plaindre de ce jeu débile... Je réalisais que je ne voulais pas mourir, mais voudrais-je pour autant risquer la vie de mon père

La façon dont il me parlait me glaça le sang. J'avais compris bien plus que lui à cette histoire, ne voyait il pas que je tentais de ne pas l'inquiéter mais que j'étais morte de peur. Ne comprenait-il pas que j'avais besoin de savoir de la bouche d'Edward s'il pouvait s'agir de quelqu'un de son espèce... non il ne pouvait pas comprendre pour la simple et bonne raison qu'il ne se doutait pas le moins du monde qu'il existait des êtres surnaturels

comment oses tu dire ça ? tu te dévoues... c'est toi qui n'a pas tout compris ! S'il veut une vie qu'il prenne la mienne, mais pas la tienne, tu es mon père et je t'aime, tu crois que tout cela m'amuse ?!
j'étais à présent énervée, ou peut être que c'était le fait d'avoir peur qui me rendait comme ça

tu ne pourras pas remédier à ça tout seul, tous les flics de Seatle n'y sont pas arrivés ! Tu veux un appât ? t'en as un, c'est moi qu'il veut non alors qu'il vienne me chercher... Tu ne comprends pas que je ne m'en relèverais pas s'il t'arrivait quelque chose par ma faute ! Lui dis-je les yeux brillants

regardes toi papa, tu n'as plus ton sang froid, tu es trop impliqué pour y voir clair... La preuve tu demandes à quelqu'un de mon âge de me raccompagner...

quand à moi je trouve le moyen de faire preuve de maladresse avec toi, de te blesser avec mes paroles alors qu'on ne sait pas de quoi demain sera fait dis-je en me haissant.

je secouais la tête alors que mes yeux s'humidifièrent d'avantage

non, je ne le permettrais pas papa ! Tu ne serviras de bouclier à rien du tout, je ne veux pas que tu te mettes en danger surtout pas pour ta stupide de fille unique. je serrais sa main dans la mienne

est ce que tu m'amènes à l'hôpital ? Je ne vais pas y aller toute seule, et peut être que le docteur Cullen pourra nous en dire plus... Peut être que Sharpey se rappelle de quelque chose aussi
* enfin m'en dire plus surtout, je ne tiens pas à ce que tu saches de quelle espèce il s'agit*

Edward devait passer voir son père de toute façon mentis-je
quand au fait d'être avec lui tu sais comment sont les adolescentes de mon âge devant la perfection, on veut toujours être près d'elle dis-je timidement
mais je voudrais aller voir Sharpey avec mon père, surtout que sans lui je ne peux pas entrer et puis

je réfléchis cherchant quelque chose qui pourrait lui donner le sourire
je meurs d'envie de voir Edward à l'arrière de ta voiture de policer, enfermé comme un délinquant, je suis sûre que ce serait marrant non ? Dommage qu'il ait sa voiture et moi la mienne...
Le temps n'était pas à la plaisanterie mais je sentais mon père très tendu et je ne voulais pas penser à ce qui m'attendait. je voulais avant tout voir Sharpey... et interroger le docteur Cullen

j'attendais la réponse de mon père quand Edward s'approcha de nous et nous dit qu'il devait partir, il souhaitait me parler, cela tombait bien moi aussi je voulais lui parler. Mon père grommela mais il avait l'air moins en colère que quelques instants plus tôt je lui jettais un petit regard de chien battu en lui murmurant j'en ai pour une minute, et me laissais entrainer par Edward, le contact de sa main froide sur mon bras m'apportant un sentiment de sécurité

Je ne veux pas que tu te mêles de cette histoire Edward, ni que tu mêles ta famille à cela... S'il s'agit de l'un des tiens ou même d'un loup tu risquerais d'être blessé en tentant de te mettre entre lui et moi et ce à cause de ton fichu instant de protection et je ne veux même pas l'envisager. Je veux que tu me promettes de rester à l'écart de cette histoire, ça n'en vaut pas la peine lui demandais-je suppliante en plongeant mon regard dans le sien

Je ne prenais pas la bonne décision je le savais mais je ne voulais pas qu'il soit en danger, même s'il était fort et que son don lui donnait un avantage certain

Son regard suppliant, son ton si doux, ses petits yeux de chien battu... elle disposait de nombreux atouts pour me faire changer d'avis, mais malheureusement pour elle je ne me laissais pas attendrir. Je lui répondis gentiement.

Bella... c'est très gentil à toi de te soucier de notre santé mais crois-moi nous ne risquons rien! Si c'était un vampire ou un loup qui a perdu le contrôle, il ne resterait que des petits morceaux de Sharpey... C'est donc forcément un humain complètement détraqué, je ne vois pas d'autre solution! Mais même en admettant que ce soit un vampire ou un loup, ce qui est très fortement improbable, je le répète, nous sommes 7 en comptant Sélène... et 8 lorsqu'Alice reviendra de son voyage! Nous ne risquons absolument rien et nous sommes aussi en mesure de te protéger contre n'importe quel agresseur, fais moi confiance d'accord? Tout ira bien.


(HJ: bon, il commence vraiment à se faire tard lol, j'attendais de pouvoir répondre et c'est chose faite! Bonne nuit Bella, bonne nuit Charlie, bonne nuit tout le monde et à demain soir assez tard, a moins que je ne puisse passer en fin de matinée!)

je n'en suis pas aussi certaine que toi dis-je songeuse.

et puis si c'est bien un humain, alors je ne risque rien, mon père est policier et il va affecter tout un tas d'agents à ma protection tu n'as donc pas besoin de t'embêter avec cette histoire, et pire encore d'embêter ta famille, vous avez des choses plus importantes à régler comme la santé d'Alice et son bon retour parmi nous.

j'avais beau tenter de me convaincre qu'il s'agissait d'un humain détraqué je n'y arrivais pas, tout était tellement bizarre, où était le mobile... en y réfléchissant les fous n'avaient pas besoin d'un mobile, mais je ressentais qu'il ne s'agissait pas de cela. Peut être que Carlisle ou Sharpey elle même m'en dirait plus

si ton père apprend quelque chose par Sharpey ou peu importe je voudrais que tu me tiennes au courant s'il te plait. Surtout que notre superbe soirée cine tombe à l'eau et mon après midi avec Sélène aussi par conséquent, mon père m'a interdite de sortie jusqu'à ce qu'on arrête ce type... Voilà qui devrait arranger nos affaires, ne pas trop se parler en public... dis-je en forçant un sourire mais l'idée de ne le voir qu'en cours sans pouvoir lui adresser vraiment la parole ne me plaisait pas du tout, si toutefois je vivais assez longtemps pour retourner en cours.

tu devrais y aller dis-je tout en ne le quittant pas des yeux, gravant son regard dans ma mémoire, ses yeux étaient toujours aussi magnifiques même s'il semblait soucieux. J'avais très envie de l'étreindre mais je savais qu'il ne fallait pas, il le prendrait sûrement mal

( HJ : ok bonne nuit Edward, bonne nuit papa, à tout à l'heure ... jai cours ce matin mais je n'ai pas vraiment sommeil alors j'en profite)

Bella... Sans vouloir te vexer, Alice dispose de certaines... capacités que tu n'as pas et qui lui permettent de se défendre. Tu n'embêtes pas ma famille et moi encore moins! Je veux te protéger parce que je t'... tiens beaucoup à toi. Donc bien entendu, si j'apprends quoi que ce soit tu seras tenue au courant, c'est toi la première concernée après tout!

Je réfléchis un instant, puis je souris.

Tant pis pour la soirée c'est plus raisonnable et ce n'est que partie remise après tout. Par contre, je pense qu'on peut obéir à ton père et passer du temps ensemble... Je crois qu'on a un exposé de biologie à faire non? Ce cher Todd ne verra donc pas d'inconvénient à ce que la fille du chef passe un peu de temps avec son partenaire de labo au sein du domicile familial? Je te laisse soumettre l'idée à ton père... et je te dis à tout à l'heure. Le mien m'attend.

Je passais le dos de ma main sur sa joue et je la pris dans mes bras, avant de déposer un baiser sur son front. Je murmurais

Fais attention à toi d'accord?

Je jetais un dernier regard vers Bella, je lui souris et je m'éloignais ensuite, en saluant le shérif puis je pris ma voiture, en direction de l'hôpital.

(CF: Hôpital)

je regardais Edward s'éloigner, un sourire aux lèvres. Il tenait beaucoup à moi... avais-je rêver ses paroles ou était-ce qu'il avait dit, je me pinçais discrètement et cela me confirma que je n'étais pas en plein rêve. Je retournais à côté de mon père alors que je repensais à la façon dont il m'avait touché, son contact avait été si doux, n'importe quelle fille se damnerait pour un tel contact avec cet adonis.
Je métais senti en sécurité dans ses bras, j'étais juste au paradis, rien que d'y repenser je sentis des rougeurs apparaitrent sur mes joues et mon coeur s'accelera... mon père me fixait mi inquiet, mi en colère mais toutefois avec un soupçon de moquerie, peut être parce que j'étais toute retournée juste par un simple contact. Je tentais de me reconcentrée, j'étais totalement inconsciente, quelqu'un voulait me tuer et la seule chose à laquelle je pensais c'était les bras d'Edward...

Hum... bon ben voilà je suis prête on peut y aller, j'ai hâte de constater par moi même que Sharpey va bien dis-je timidement alors que mes rougeurs n'avaient toujours pas disparues.

( HJ : Edward ton post était tout simplement sublime )

je le regardais légèrement agacée par ses paroles, certes généralement je n'étais pas très courageuse face au sang mais aujourd'hui Sharpey se trouvait à l'hôpital à cause de moi et cela changeait tout

je gère beaucoup mieux ma peur du sang sous pression...

je soupirais, je voyais bien que mon père était destabilisé par mon attitude, moi aussi... Mais je voulais d'abord parler au docteur Cullen avant de m'angoisser, s'il ne s'agissait que d'un humain je ne risquais rien, Edward lirait dans ses pensées et le neutraliserait à temps ou mon père et son équipe s'en chargerait et mon père ne risquerait quasiment rien. S'il s'agissait d'un vampire par contre...

je sais que tu ne me comprends pas dis-je soudainement à mon père

papa... s'il doit m'arriver quelque chose il ne faut en aucun cas que tu penses que c'est ta faute... je crois qu'il y a des choses qui nous échappe dans cette histoire dis-je sans toutefois le regarder dans les yeux, le fait qu'il reparle de ses enquêtes m'avait fait le rappeler du dossier qu'il m'avait montré et je ne voulais pas qu'il lise la peur dans mon regard il était assez stressé comme ça.
Nous commencions à marcher pour sortir du lycée et je lui fis un petit sourire

c'est vrai que je suis un peu ailleurs... mais ça ne va pas dire que je ne suis pas concernée par cette histoire...

Je soupirais, ce n'était pas le moment de commencer à paniquer, il valait mieux ne pas penser au pire.

tu n'as jamais eu l'impression d'être inutile, pas important pour les autres... et un jour une personne arrive et tu te sens important, sans faux semblant... me rendant compte de ce que j'étais en train de dire je baissais la tête gênée oublies ce que je viens de dire.

je souris légèrement, je ne savais pas que je le faisais se sentir important, j'étais touchée par ses propos. J'étais également sûre que ma mère l'avait fait se sentir important dans le temps, je me souvenais d'une photo de leur mariage que j'avais aperçue, ils semblaient si heureux en cette époque.

je ne crois pas que ce soit le moment de roucouler avec Edward dis-je dans un petit sourire, réfléchissant à ma phrase je me repris non je voulais pas dire que j'avais l'intention de le faire, non je voulais dire que... c'est pas le moment de penser à ça papa c'est tout dis-je gênée par mes phrases.

nous sortîmes du lycée et nous dirigeâmes tranquillement vers la voiture
tu crois qu'il voudrait ? demandais-je timidement non oublies cette question...

ça ne fait aucun doute... sauf que lui est passé au stade supérieur... il te bouffe littéralement du regard... il te voit déjà sienne je pense

dis je légèrement excédé qu'un homme autre que moi puisse avoir de l'importance dans la vie de ma fille


je vais devoir m'y faire... repondis je songeur je ne savais pas si c'était un bien ou un mal